Démarrage en douceur ! Direction la plage de Tiberia et le trou au tortues !
Nous loupons le trou au Tortues malgré le gps 😉, et nous retrouvons sur la plage de Tibéria tout au Nord de l’île. Déserte ! Seuls au monde !
Heureusement, nous avions acheté 2 paquets de chips et une bouteille d’eau, avant la fermeture de l’épicerie de l’ile ! Ce n’est pas l’Asie, personne pour vous vendre une bouteille d’eau fraîche sur la plage 😉.
Papa part en éclaireur à la recherche des patates indiquées par Aude et le Lonely Planet ! Nous ramassons de coquillages sur le bord de la plage en attendant. Papa a trouvé !
Première équipe au départ : Papa, Maman et les garçons ! Grosse équipe finalement ! Les filles restent barboter au bord de l’eau, très calme à cet endroit.
Une fois encore nous en prenons plein les yeux. De toutes les tailles, de toutes les couleurs ! Un vrai aquarium !
Retour à la plage. C’est Anaïs qui part avec Papa ! Elle revient radieuse de tout ce qu’elle vient de voir.
Nous proposons à Héloïse d’essayer le masque panoramique de plus petite taille que nous ayons pour qu’elle puisse venir voir les poissons. Après plusieurs tentatives couronnées de chouinage, elle est équipée, étanche et décidée à venir voir ! Chouette à trois brasses du bord elle voit le premier ! Ca la motive pour continuer et nous voilà partis direction les patates. Sa petite main serre fort celle de Maman et elle crie dans le masque la couleur des poissons !!! Trop mignon. Elle commence à avoir froid, son autre petite main frissonne à la fois de la fatigue, du froid – à certains endroits des courants plus froids sont nettement perceptibles- et de l’émotion !
De retour sur la plage, elle raconte à ses frères et sœur, heureuse d’avoir partagé avec nous ce moment après nous avoir si longuement attendu la veille sur la plage. Nous sommes très fiers d’elle et heureux d’avoir pu partager ça avec elle aussi.
Il est temps de tenter le trou aux tortues loupé à l’aller !
Nous y arrivons, non sans mal. Une grande famille de locaux est là. Tous les âges se baignent dans ce grand trou : des bébés dans les bras de leur parent, de jeunes enfants sachant à peine nager, des enfants de l’âges des nôtres qui sautent des rochers à 8 ou 9 mètres de haut et des adultes qui plongent et sautent de hauteurs encore plus impressionnantes. Difficile de voir les tortues dans ces conditions.
L’accueil au départ plutôt indifférent, se fait beaucoup plus chaleureux quand Arthur déclare qu’il veut sauter. Papa et Maman se décomposent un peu ! Ca paraît bien haut et l’ascension pour sortir du trou ensuite pas évidente ! Il insiste !
Une fois en tenue, les pieds au bord, les larmes montent : peur et rage en même temps ! Ce n’est pas grave. Il faut de l’entraînement pour y arriver ! Une mama, pas la matriarche mais vraisemblablement celle juste après, l’oriente gentiment vers un autre point de saut, un peu plus bas, moins impressionnant car plus en aplomb du trou ! Une petite fille, de l’âge d’Arthur ou Anaïs, montre le chemin et saute. Les papas sont en bas, prêts à intervenir même s’il n’en paraît rien. Papa est aussi en bas….Il a dû sauter à la demande d’Arthur pour qu’il y ait quelqu’un pour le rattraper au cas où !!! Qu’est ce qu’ils nous font pas faire ces enfants !
C’est bien tombé, il a pu récupérer les lunettes de soleil d’Héloïse qui partaient direction le fond !!!! Après quelques hésitations, Arthur saute. Jules, encouragé par la réussite de son frère le suit. Anaïs, n’y tient plus, elle saute tout habillée !!!
Sur ce tout le monde est à l’eau ! Il faut remonter maintenant. Ce n’est pas une mince affaire avec cette paroi rocheuse douloureuse sous les pieds ! Le chemin est ouvert par les habitués !
Entretemps, les tortues se sont montrées et nous avons pu profiter de leur majesté. Un papa en attrape même une qu’il retient quelques instants pour que tous puissent l’admirer !
Un dernier saut et il faut partir. Le soleil tombe, les moustiques arrivent !
Aurevoir chaleureux à cette chaleureuse famille qui nous aura montré le chemin et les secrets du fameux trou au tortues !
Nous nous sentons bien plus à l’aise. Un salut chaleureux, un sourire et le contact s’établit même si le premier abord semble froid et distant.
Le séjour est trop court pour que nous découvrions tous les secrets d’Ouvéa et de ses habitants mais nous en avons pris plein les yeux dans le respect et la convivialité. Nous notons dans notre liste pour plus tard cette destination avec la nurserie aux requins, la perruche, la dérivante du Nord et quelques plongées 😉
