Rangement, bouclage des sacs ! On repart ! Direction Buenos Aires.
Le vol est en milieu d’après midi, nous avons une bonne heure de route, il faut partir en fin de matinée question de parer l’imprévu et de rendre le véhicule dans de bonnes conditions.
Nous arrivons sans encombre et de bonne heure à l’aéroport de Trelew, plutôt calme ! Le bureau d’enregistrement est ouvert, nous nous y présentons. Et là c’est le drame !
L’hôtesse nous réclame un supplément bagage équivalent à un billet supplémentaire car nos 4 valises pèsent une 20 aine de kilos ! Nous avons droit pour nous 6 à 90 kg, nous sommes loin du compte ! Elle a une lecture particulière de leurs conditions de vente et apporte des précisions qui n’y figurent pas (contrairement à d’autres compagnies d’ailleurs ! dont au passage les prix sont bien inférieurs !) décidant que nous n’avons droit qu’à 15 kg par personne et par valise ! Petite subtilité qui lui permet sa tentative d’arnaque, appelons un chat un chat ! Maman voit rouge, hausse le ton, s’agace de ne pas maîtriser l’espagnol. Après un temps d’hésitation, une tentative d’apaisement de la dame qui demande si nous n’avons pas un autre sac… Maman, à coup de pied dans la valise pour éviter un autre geste…, défait, au milieu de l’aéroport, les 4 valises pour constituer 6 bagages de 15 kilos chacun. Jules s’éloigne avec sa petite sœur qu’il décide de prendre en charge un peu plus loin. Anaïs et Arthur sont au garde à vous pour exécuter les consignes aboyées par Maman hors d’elle refusant de céder à ce chantage et de lâcher près de 200€ pour une règle non écrite explicitement sachant que, sur le trajet aller (par la même compagnie, avec les mêmes bagages), nous n’avions eu aucune remarque !!! Ce qui alimente encore un peu plus l’agacement ! Papa, tout aussi énervé, reste en retrait attendant le moment opportun pour gérer la remise de la voiture au loueur qui a bien senti que ce n’était pas le moment ( 😉) et est allé faire le tour de son véhicule seul !
Maman réussit à faire 6 bagages d’environ 15 kg grâce à son sac magique Cyrillus gardé dans un coin de la valise, au cas où ! et aux deux petits sacs à dos Osprey qui reprennent leur contenu d’origine lorsque nous sommes partis ! Deux valises à 15kg, une à 12kg, une à 8kg et deux à 17kg….ca passe ! Ouf ! « La dame à la migraine » glisse Anaïs. Maman s’en tape joyeusement, la lui donne encore un peu plus avant de partir très très fâchée d’avoir perdu 1 heure à cause de ces bêtises infondées ! Nous prenons le temps d’avaler quelques empanadas avant d’embarquer. La tension redescend difficilement !
Heureusement, le retour du véhicule s’est très bien passé et rien n’a été dit sur l’état de saleté du véhicule. En même temps, il avait tellement plu…nous n‘y étions pour rien….et les stations de lavage n’étaient pas légion sur la péninsule de Valdès 😉.
Nous arrivons à Buenos Aires à l’heure, récupérons nos 6 bagages et prenons deux taxis pour nous rendre à l’hôtel ! Il n’y a pas de gros taxis visiblement ! On fait une voiture fille et une voiture garçon ! Les chauffeurs ne parlent pas anglais mais nous parvenons à nous faire comprendre.
Il y a beaucoup de circulation, ca ne nous était pas arrivé depuis Bangkok ! Nous mettons plus d’une heure pour rejoindre l’hôtel au lieu des 20 min normales….
Bien placé, l’hôtel nous a permis, à l’occasion du trajet pour nous y rendre, d’admirer les principaux monuments de la ville et maintenant de diner dans la pizzeria la plus courue de Buenos Aires : Guerrin ! Nous nous y rendons de bonne heure (19H15, heure normale pour des français avec des enfants 😉), nous ne faisons pas la queue et avons une table pour 6 ! Il n’en sera plus de même quelques heures plus tard ! Lorsque nous partons, il y a la queue sur le trottoir pour diner ! Les pizzas sont très bonnes, copieuses, le serveur sympathique et faisant de son mieux pour communiquer et nous satisfaire !
Le ventre bien rempli, nous rentrons nous coucher !
L’hôtel est correct pour une nuit de passage, le personnel affable et soucieux de bien faire. Nous nous rendons compte, heureusement !, que l’horaire de notre vol du lendemain a changé et qu’il est deux heures plus tard ! D’un côté tant mieux nous serons moins fatigués, de l’autre nous craignons de ne pas avoir le temps suffisant pour visiter les chutes d’Igazu du côté brésilien dès l’après-midi comme Maman l’a prévu ! Nous décalons les taxis de 5H30 à 8H30 !!!