8H le réveil sonne. Il faut boucler les valises d’ici une heure afin de les déposer dans l’hôtel retenu pour la nuit (impossible en ce week-end de Pâques d’avoir 2 nuits de suite dans le même établissement !!!!).
9H les taxis sont là. Nous exécutons les formalités de check out chez l’un et check in chez l’autre, avant de partir pour les chutes. Dès la route, nous comprenons que nous ne sommes pas seuls ! Plus d’un km de queue et l’incertitude sur l’entrée (le parc peut accueillir 3000 personnes, nous ne pourrons peut-être pas entrer). Nous prenons notre mal en patience, au regard du nombre de kilomètres parcourus, nous ne pouvons pas renoncer. Tout le monde est d’accord ! On reste !
Au bout d’une heure et demie de queue, nous entrons enfin, soulagés et déjà les jambes bien lourdes. Il fait chaud. Heureusement, le soleil est caché ! La pluie menace !
Impossible de prendre le train qui monte aux chutes. Par chance, nous pouvons prendre un bus ! Le reste nous le ferons à pied, toute la journée !
Nous partons à l’assaut du circuit inférieur moins encombré. C’est effectivement de toute beauté. La promenade dans la forêt tropicale est très agréable, les koatis et les singes créent des embouteillages !
Les perspectives sur les chutes sont magnifiques. Nous grignotons rapidement quelques snacks, ce qui nous vaut une « attaque » de koatis qui ont dû sentir l’odeur sur les doigts ! Les malins ! Et une belle frayeur pour Arthur et Anaïs ! Arthur a hurlé, lancé le paquet de gâteaux convoité loin de lui. Les koatis se sont chargés de l’ouvrir ! Nous avons ainsi eu l’occasion de voir de près dents et griffes ! Les photos illustrant leurs attaques et leurs dégâts présentes dans le parc sont effectivement très réalistes et le risque bien réel ! L’émotion passée, nous reprenons notre chemin.
Nous sommes récompensés par un bel arc-en-ciel qui enjambe une des cascades ! Pause photo obligée !!!
Une pluie diluvienne s’abat sur nous et nous retarde. Nous loupons notre créneau pour le train B33, tant pis ! Nous avions pris le risque, nous assumerons ! Direction le circuit supérieur maintenant !
Vues de plus haut, les chutes sont tout aussi magnifiques et impressionnantes. La couleur de l’eau est surprenante, tout comme hier très marron, chargée d’oxyde de fer apparemment ; c’est fréquent lorsqu’il pleut beaucoup.
Prenant notre courage à deux mains, nous décidons de monter au trou du diable à pied. Si nous attendons, ce sera vraisemblablement pour rien, nous ne pourrons jamais monter dans le train vu le monde !
C’est parti pour 2km aller, 1km de promenade sur la passerelle qui traverse les chutes pour rejoindre le fameux trou puis de nouveau 2km pour redescendre ! Héloïse, qui a quand même bien marché, finit sur le dos de Maman pour un petit somme puis grimpe sur les épaules de Papa !
Au retour du trou du diable, où nous avons été moins mouillés que la veille côté brésilien, nous nous réconfortons de nos efforts avec quelques empanadas rapidement avalés compte tenu de la présence des koatis (le personnel du snack les chasse avec un balai mais, peu farouches, ils persévèrent).
Nous abattons les km restants, échangeant nos points de vue sur le côté que nous avons préféré. Certains ont une préférence, d’autres non ! Chacun son opinion, il faut y aller de toute façon !!!
18H30, la nuit tombe. Les deux taxis nous attendent à la sortie du parc. Ouf ! C’est des crèmes ! Arrivés à l’hôtel, les inconditionnels de la piscine y foncent ; ils l’ont bien mérité. Tout le monde a marché sans rechigner, sans pleurer, sans râler ! Les autres profitent de la baignoire à bulles !!!
Nous profitons de l’endroit, un peu plus classe que d’habitude !
Le diner est à l’hôtel, c’était une formule demi-pension en promo sur le net ! Tant mieux, nous sommes épuisés. Héloïse et Arthur s’endorment sur leur chaise ! Papa pense que nous avons marché 18 km environ sur l’ensemble de la journée !
Une bonne nuit de sommeil fera du bien.